Stèle représentant Caelius et deux affranchis

Réf. Esperandieu : 09-6581
  • Personnage indéterminé (individu)
  • Acanthe ; Bracelet ; Couronne civique ; Cuirasse ; Palmette ; Pilastre ; Ruban ; Tunique
  • Stèle
  • Relief
  • Calcaire
  • Calcaire commun
  • Ht : 137 cm ; lg : 108 cm ; Ep : 28 cm
  • CIL 13-8648
  • Bonn Musée archéologique
  • Moulages aux Musées de Xanten, de Mayence et de Saint-Germain-en-Laye
  • ,
  • Fürstenberg (Castra Vetera)
  • Vers 1630
  • Emile Espérandieu
  • Stèle, en deux fragments, avec dans un cartouche l'inscription : M(arco) Caelio, T(iti) f(ilio), Lem(onia tribu), Bon(onia), (centurioni) leg(ionis) XIIX, ann(orum) LIII ; [ce]cidit bello Variano ; ossa [i]nfere licebit ; P(ublius) Caelius, T(iti) f(ilius), Lem(onia tribu), frater, fecit. Au-dessus, le portrait à mi-corps, de face, dans une niche, entre deux pilastres, du centurion Caelius, imberbe, vêtu d'une tunique et d'une cuirasse présentant autour du cou un léger bourrelet, tenant de la main gauche baissée l'un des pans d'un manteau porté sur l'épaule et le bras du même côté, de l'autre main un sarment. Le personnage, couronné de chêne, un bracelet à chaque poignet, a les épaules et la poitrine parées de deux armilles et de cinq phalères fixées sur un tablier de cuir : quatre de ces phalères portent en relief une tête de Gorgone, de deux têtes de femme couronnées de lierre, et d'un mufle de lion. La cinquième est presque entièrement masquée par le bras droit. Au-dessus de chaque épaule est un mufle de lion. De part et d'autre du mort sont les bustes, imberbes aussi, de deux de ses affranchis qui, sans doute, périrent avec lui pendant la campagne de Varus. Leurs noms sont gravés au-dessous des bustes : M(arcus) Caelius, M(arci) l(ibertus), Privatus ; M(arcus) Caelius, M(arci) l(ibertus), Thiaminus. Les pilastres supportent un fronton décoré de deux rameaux stylisés sortant d'un bouquet d'acanthe. Des palmettes et des rubans complètent la décoration.
    Sur chaque face latérale sont des trous de scellement contenant du plomb. La stèle était, par conséquent, fixée contre une paroi, au moyen de crampons de fer ou de bronze. Il s'agit, ainsi qu'on le voit par l'inscription, non d'une tombe proprement dite, mais d'un cénotaphe.