Fréjus, Clos de la Tour. Fouille programmée 1970-1971, dirigée par P.-A. Février.
1970-1971
indéterminé
Datation
Analyse
D'après Lemoine, Y., Satre S. (collab.), Fréjus, Nouvel Espérandieu IV, Recueil général des sculptures sur Pierre de la Gaule (H. Lavagne dir.), Paris, 2013, p. 75-76.
Partie inférieure de pied de mobilier (siège, console, vasque...) en forme de patte de félin. L'arrière du pied a disparu. De part et d'autre de la cheville, le pied est encadré de plaques décorées dont seule une partie reste conservée.
On distingue à droite des bandes moulurées horizontales superposées et, à gauche, deux registres verticaux composés en avant de deux éléments circulaires formés de cercles concentriques et, à l'arrière, d'un treillage de losanges. La patte est disposée sur une base sans décor dont les faces latérales moulurées sont abîmées. Elle conserve quatre doigts aux contours osseux marqués par des trous de foret (diamètre 6mm).
La partie supérieure peut être restituée à partir du type stéréotypé des trapézophores. On peut proposer le prolongement d'une patte dont la partie supérieure est couronnée par un protomé de félin. Quant à la partie arrière de la patte, brisée au-delà du talon, elle ne peut être restituée avec certitude : elle pouvait constituer un pied isolé(423), un large pied de console(424) ou l'un des deux montants d'un cartibulum(425). Pour ce motif de patte de lion comme support de mobilier, voir les exemples des musées du Vatican(426).
CAG 83/3(2012),24*, p. 205.
423 Aude : CAG 11/1 (2002), p. 177-178 et 400, fig. 471 ; Hérault: CAG 34/1 (1998), p. 213, fig. 161 ; Dolci 1980, p. 237.
424 Voir par exemple à Vaison-la-Romaine (Goudineau, De Kisch 1991, p. 69), à Vienne (NEsp. I, Vienne, 2003, n° 450-46o) ou à Narbonne (Espérandieu I [1907], 716).
425 Sauron 1993, p. 78-79, fig. 4.
426 Andreae et alii 1998, n° 99b-c, pl. 377-378 ; 37a, pl. 379 ; 61a,
pl. 380 ; 61b, pl. 381 ; 91a, pl. 382 ; Cohon 1985, p. 399, n° 267.