Fragment de lion ou de sphinge funéraire

Réf. NEsp : NEsp, Fréjus, 2013, 115, p. 55-56.
  • Lion (Animal) - Sphinx (Créature mythologique)
  • Statue (Ornement de tombeau)
  • Ronde-bosse
  • Grès
  • Visuelle
  • Grès jaune feldspathique.
  • Gradine , Foret - Trépan , Broche
  • Le lit de pose et les faces latérales présentent une taille à la gradine. La base sur laquelle repose l'animal est brochée grossièrement. Les lignes anatomiques linéaires (contours internes des pattes) sont dégagées à l'aide d'un foret.

  • Ht : 13 cm ; lg : 25 cm ; Ep : 29 cm
  • Base parallélépipédique haute de 7,7 cm.
  • Fréjus dépôt d'Etat du Clos de la Tour
  • Fréjus, Var (Colonia Pacensis Forum Iulii Octavanorum, Narbonnaise, Salyens )
  • Nécropole du Pauvadou, enclos A
  • Nécropole
  • Ier s. ap. J.-C.
  • Archéologique
  • D'après Lemoine, Y., Satre S. (collab.), Fréjus, Nouvel Espérandieu IV, Recueil général des sculptures sur Pierre de la Gaule (H. Lavagne dir.), Paris, 2013, p. 55-56.
  • Base parallélépipédique haute de 7,7 cm sur laquelle deux pattes de félin sont posées. Les traces d'arrachement visibles entre les deux membres semblent témoigner qu'il s'agit du vestige de la croupe de l'animal. La partie avant de la base a disparu. Le lit de pose et les faces latérales présentent une taille à la gradine. La base sur laquelle repose l'animal est brochée grossièrement. Les lignes anatomiques linéaires (contours internes des pattes) sont dégagées à l'aide d'un foret.

  • L'animal devait être représenté assis sur ses membres postérieurs. La patte droite, la mieux conservée, présente les deux griffes latérales. Ce type de représentation peut correspondre à deux motifs de la sculpture funéraire largement répandus à travers les nécropoles de l'Empire : le lion ou la sphinge. En Narbonnaise, on connaît plusieurs exemples de lions apotropaïques ou androphages : Arles, nécropole de l'Arcoule(301) ; Aix-en-Provence, nécropole Sextius
    Mirabeau(302). Pour les sphinges(303), on pourra comparer avec celles du mausolée de Fourches-Vieilles à Orange daté du début du Ier siècle apr. ou avec celle découverte à proximité du tombeau de Salonius dans la nécropole de Trion, à Lyon(305). Aucun indice ne permet de favoriser l'une ou l'autre de ces hypothèses(306).

  • Gébara 1982.

  • 301 Ier siècle av. J.-C. ; CAG 13/2 (1999), p. 234, fig. 147.
    302 Nin et alii 2006, p. 111, fig. 126.
    303 Pour une étude sur les sphinges au crâne, voir Gaggadis-Robin 2004.
    304 Gaggadis-Robin, Mignon, Zugmeyer 2009.
    305 Fellague 2009, p. 121 ; NEsp. II, Lyon, 2006, n° 267.
    306 Pour le problème de l'iconographie du lion dans l'art funéraire provincial, cf. Hunter 2003.