D'après Lemoine, Y., Satre S. (collab.), Fréjus, Nouvel Espérandieu IV, Recueil général des sculptures sur Pierre de la Gaule (H. Lavagne dir.), Paris, 2013, p. 73-74.
Partie inférieure d'un fût de candélabre au profil galbé avec, à la base, un tore orné d'une tresse à deux brins,d'où émerge une corbeille de quatre feuilles d'acanthe accolées. Ces feuilles allongées présentent neuf lobes dont les digitations ne sont pas individualisées. Le lobe central est recourbé, formant une légère saillie. Le volume de la feuille est rendu par la figuration de nervures,
sous la forme de méplats verticaux travaillés au ciseau droit. Dans l'espace triangulaire entre les feuilles d'acanthe, sont figurées quatre feuilles dont l'extrémité sommitale effilée s'aligne avec la retombée des acanthes.
Le lit de pose est conservé. Une mortaise axiale devait accueillir une tige métallique pour l'emboîtement de plusieurs éléments.
La présence d'un culot végétal à la base du fût des candélabres est très fréquente. La forme des feuilles et leur nombre varient. Un exemplaire très proche dans le traitement des éléments végétaux et dans le tore d'où ils s'échappent est conservé à Vienne (413). Un exemplaire similaire se trouve à Rome dans les réserves du palais des Conservateurs (414).
CAG 83/3 (2012), 183* p. 480.
413 NEsp. I, Vienne, 2003, n° 436, p. 185, pl. 254.
414 Cain 1985, n° 80, pl. 89/3, sans n° inv.