Fréjus, Clos de la Tour, fouilles de 1970-1971 (?) dirigées par P.-A. Février, M. Janon et Cl. Varoqueaux. Acheté par l'État à la famille Pelloux-Cervais.
1970-1971
indéterminé
Datation
Ier-IIe siècle apr. J.-C.
Analyse
D'après Lemoine, Y., Satre S. (collab.), Fréjus, Nouvel Espérandieu IV, Recueil général des sculptures sur Pierre de la Gaule (H. Lavagne dir.), Paris, 2013, p. 43-44.
Ce fragment de bras droit de taille supérieure à la moyenne est conservé entre la partie inférieure de l'avant-bras et la naissance des doigts. Seul le pouce est
préservé jusqu'à la moitié de la seconde phalange.
Deux lignes convergentes de la main sont représentées dans la largeur de la paume. Deux pliures de peau entre l'index et le pouce attestent une action non identifiable de la main (préhension ?). Un vestige de forme trapézoïdale s'inscrit dans la paume au niveau de la rencontre entre l'auriculaire et l'annulaire. Sa fonction peut être soit celle d'un « pont » entre les doigts fragiles ou fragilisés, soit le vestige d'un objet tenu dans la main. Le positionnement d'origine de cette main pose question : pourquoi avoir pris la peine de réaliser tant de détails anatomiques ? Cette attention tend à faire penser que la main était visible des deux faces. Sa position ne peut pas être restituée.