D'après Lemoine, Y., Satre S. (collab.), Fréjus, Nouvel Espérandieu IV, Recueil général des sculptures sur Pierre de la Gaule (H. Lavagne dir.), Paris, 2013, p. 20-21.
Cette statuette ne conserve que le buste (du cou au nombril), le bras gauche et la naissance du bras droit.
Le bras droit fléchi, était certainement levé, en raison de la torsion ascendante des épaules vers la droite et du sein droit relevé. L'avant-bras gauche devait être ramené vers le haut. La légère saillie de la hanche gauche permet d'affirmer que la déesse présentait l'attitude dite du « hancher à gauche » (Formigé). La restitution de la position des membres, associée aux comparaisons iconographiques, permet d'identifier le personnage comme une Vénus anadyomène (105) d'après un original du IVe siècle av. J.-C. (106). En 1928, Formigé la rapproche d'une statuette trouvée en 1902 à Benghazi en Cyrénaïque. Pour la place de Vénus dans les théâtres, cf. la notice précédente.
Formigé 1928 ; Donnadieu 1929, p. 104-105 ; Blanchet et alii 1932, p. 12, n° 23 ; Lechat 1932, p. 186, pl. XCI ; CAG 83/3 (2012), 4*, p. 179.
105 Reinach 1897-1910, II A, p. 342, 343, 350, 353 ; LIMC II, s.v. « Aphrodite », n° 445 et 448 (A. Delivorrias, avec la coll. de G. Berger-Doer et A. Kossatz-Deissmann).
106 LIMC II, p. 54-57.