Stèle brisée conservant deux fragments non jointifs. Le texte épigraphique, encadré d'une fine moulure, est lisible mais brisé en son milieu. Sous ce cadre, la partie centrale figurant les doigts de deux mains jointes a disparu.
L'inscription, en belles lettres, permet de définir la profession du défunt ;
Nicia, a[u]rifex, / Saluiae, [l]ibertae- / merit[.]e, et sibi.
« Nicia, orfèvre, (a élevé ce monument) à Salvia, son
affranchie méritante, et à lui-même. »
Les deux mains droites enlacées sont sculptées en bas-relief. Leurs contours se détachent du fond lisse par une légère dépression de la surface périphérique. Au-dessus
de la main gauche, on distingue un petit objet piriforme comportant un bouchon. Son identification demeure indéterminée (bourse, ungentarium...) même si la profession d'orfèvre du défunt pourrait évoquer une bourse liée à son activité (conditionnement des matières premières) (321).
D'après ses caractéristiques épigraphiques, la stèle est datable de la fin du Ier siècle apr. J.-C. (Gascou, Janon).
Poupé 1923 ; Albertini 1935 ; AE 1936, 59 ; Gascou, Janon 1985, p. 64-65, n° 28 ; CAG 83/3 (2012), 180* p. 475.
321 Sur la profession d'aurifex, voir Fischer 2004.